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Visite au CIS de Montchanin-Ecuisses

mardi 7 novembre 2023, par Professeure documentaliste

Mercredi 4 octobre, quelques élèves de la classe de 4B ont pu assister à Montchanin, à un exercice de désincarcération d’un véhicule prévu pour les pompiers .

Le mercredi 4 octobre 2023 nous avons eu l’occasion grâce à Monsieur BAGNARD, enseignant de SEGPA et pompier bénévole, d’assister à un exercice de désincarcération effectué par les pompiers du CIS (Centre d’Incendie et de Secours) à Montchanin.

Cet exercice permet aux pompiers de mettre en pratique et de se remémorer les gestes à effectuer lors d’un accident de la route. Ce mercredi-là, il s’agissait d’extraire de son véhicule un chauffeur blessé à la jambe.

Pour les besoins de l’exercice, l’automobile récupérée dans un garage a été vidée de l’ensemble des éléments inflammables ou pouvant présenter un danger. Daniel Lordey, agent de maintenance au collège, a tenu avec brio le rôle de la victime.
Nous avons pu interviewer Sylvain Parizet adjoint au chef de centre du CIS Montchanin-Ecuisses assurant actuellement l’intérim de chef de centre, qui nous a expliqué comment s’organisaient les secours à victime lors d’un accident de la route.

L’exercice a eu lieu sur une route peu fréquentée à la sortie de Montchanin.

  • Préparation de la mise en scène :
    La victime est maquillée. Elle a une fracture ouverte. Saigne au visage.
    Elle est installée dans le véhicule préparé pour l’exercice. La situation est la suivante : le conducteur a perdu connaissance et ne se souvient de rien.

Un témoin a composé le 18 pour appeler le secours

  • L’équipe du SDIS arrive sur les lieux

Les différents véhicules de secours, dont celui pour sécuriser la zone et éviter un suraccident, s’installent.
Les pompiers examinent la victime et font tout de suite un bilan de conscience et de saignement. La victime peut être dans un état critique, non critique, ou en arrêt cardio-respiratoire.
Les pompiers vérifient l’état de conscience de la victimes et ses constantes, en lui posant sans cesse des questions. Un pompier nommé écureuil s’installe dans la voiture, derrière le siège de la victime.
Ils posent un diagnostic et mettent en place une stratégie. Faut-il appeler le SMUR ?
Ici la victime est blessée à la jambe et coincée à l’intérieur du véhicule. Il faut donc la désincarcérer en découpant la portière.

  • La préparation de la désincarcération
    Un collier cervical est posé pour maintenir le dos de la victime qui est recouverte d’une bâche afin de la protéger d’éventuelles projections. Le rôle de l’écureuil est fondamental car il va devoir rassurer la victime en lui expliquant ce qui passe autour d’elle. Cette situation est en effet très angoissante pour le conducteur blessé.
  • La désincarcération du véhicule
    Les pompiers vont effectuer différents types de travaux de désincarcération : découpe de la portière, découpe du toit, du pare-brise…Pour les besoins de l’exercice, la voiture a été entièrement désossée en 1h00 alors qu’en un 1/4 d’heure, la victime aurait été secourue dans le cas d’un véritable accident
  • Evacuation de la victime
    La victime est déposée sur une civière dite "Planche à Olivier" et accompagnée à l’hôpital. Le SMUR prend le relais.

Chef de groupe : Un rôle fondamental.
Nous avons pu comprendre, au cours de cette visite, le rôle essentiel du chef de groupe d’intervention chargé de passer les messages à ses co-équipiers, de demander des renforts s’il l’estime nécessaire.
M. Parizet nous a expliqué qu’il devait gérer les autres personnes présentes sur les lieux d’un accident en les plaçant notamment en sécurité.
Les journalistes sont généralement prévenus par les pompiers et recueillent les informations. Les photos des victimes sont bien entendu interdites.
Les officiels peuvent également être sur place.
Le chef de groupe évalue s’il est nécessaire d’appeler la gendarmerie. Selon la gravité de l’accident, il peut être nécessaire d’héliporté la victime. La route doit être coupée.

Sur les lieux, étaient présents des pompiers bénévoles à différents stades de leur formation. Sapeur Pompier Volontaire (SPV) en observation, Sapeur pompier apprenant. Pour être autorisé à partir en véhicules, il faut avoir suivi une formation d’un an. Ce n’est qu’après avoir suivi cette formation que les pompiers bénévoles peuvent commencer à accomplir quelques gestes. Il leur faudra ensuite suivre d’autres modules pour se former aux différents types d’intervention.

Parmi les pompiers, 80 % sont des pompiers bénévoles, 20% sont professionnels.

Nous remercions chaleureusement :

Malory Bagnard, enseignant en segpa et pompier bénévole qui nous a permis d’assister à cet exercice.
Sylvain Parizet, chef de centre par intérim du CIS Montchanin-Ecuisses qui nous a accueillis et a répondu à nos questions.
Teddy Bièvre, parent d’élève, ex-pompier de Paris et responsable des services techniques de la ville de Montchanin qui s’est rendu disponible pour accompagner l’équipe de reporters de 4B.
Sans oublier, dans le rôle de la victime accidentée, Daniel Lordey, agent territorial, du collège Croix Menée.

L’équipe de nos trois reporters sur place Julia, Liséa, Nolan.
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Nos journalistes volontaires venus en soutien, Léana, Nada, Flora et Romaïssa.
Pour découvrir la vidéo :

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